mardi 11 mars 2008

Nicolas Flamel…

Au tour de la seconde maison… celle de Nicolas Flamel…
Beaucoup de monde le connaît ce Nicolas, surtout depuis qu’on en a parlé dans le film Harry Potter…

…mais avait-il réellement la Pierre Philosophale… le pouvoir de transmuter le plomb en or… hmmm… beaucoup de légendes et surtout de jalousies à l’époque.
Un homme érudit, travailleur et artiste hors pair… peintre et enlumineur… une hygiène de vie stricte et une morale à toute épreuve… et ce que son labeur d’exception lui offrait comme richesse lui servait à accueillir, aider par son épouse Dame Pernelle, les sans-abris et miséreux…

…alors forcément, il paraissait louche et lui ont été attribués des dons de sorcellerie qu’il n’avait certainement pas.

La maison originale de Nicolas Flamel, datant de la fin du XIVème siècle existe encore de nos jours. Elle est une des 2 plus vieilles maisons de Paris… on la trouve Rue de Montmorency.

En 1900, à l’époque où Robida fit cette reconstitution du Vieux-Paris, elle était méconnaissable. Elle avait été modifiée, surchargée et recouverte pendant des siècles.

Par chance, au début du XXème siècle, elle fût débarassée de sa gangue inesthétique et elle retrouva son aspect “presque” original.
Cette maison est aujourd’hui un restaurant qui semble jouir d’un bon prestige et être une table fort agréable… son nom ? tous simplement l’Auberge Nicolas Flamel.

Les quelques photos que j’ai pu voir de sa devanture extérieure ne m’ont pas vraiment permi de reconnaître complètement ni de faire un parallèle prècis avec la maison que Robida nous a offert dans ce Vieux-Paris.

Mais les points de différences peuvent facilement s’expliquer du fait des modifications survenues au cours des siècles… une restauration ayant pu comporter quelques différences… et le fait qu’Albert Robida a du travailler d’après des gravures du XVIIIème semblerait-il… il y a également la libre interprétation de l’artiste, mais aussi celle liée par les contraintes de fabrication de l’architecte Bénouville, également des contraintes de sécurité (sans parler des contraintes finanières).

Comme je l’ai déjà signalé dans un post précédent, ces édifices du Vieux-Paris n’étaient pas uniquement un décor à la “Disneyland”, fait de carton-pâte, mais de réelles maisons, avec au rez-de-chaussée des échoppes… un ensemble destiné à recevoir pendant plusieurs mois la visite de milliers… voire de millions de visiteurs. Il fallait que cela résiste !

Allez, trêve de bla-bla… les premiers polygones de cette demeure :





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